GoPro a peut-être trouvé un moyen de sortir un peu la tête de l’eau. Le constructeur, qui rencontre de grosses difficultés financières en raison de mauvais résultats de ventes, va proposer à d’autres fabricants d’intégrer ses caméras dans leurs produits.
Les temps sont durs pour GoPro, qui n’a pas trouvé son salut sur le marché des drones, et qui rencontre de sérieuses difficultés sur son cœur de métier, la caméra tout-terrain. L’entreprise serait même en phase intensive de recherche de repreneur, selon une rumeur datant du début de l’année. Nick Woodman, le CEO de l’entreprise, analysait à l’époque toutes les possibilités pour se rapprocher d’un chevalier blanc à même de soutenir la société.
Voitures autonomes, vidéoconférences et robotique
En attendant que tout cela débouche sur quelque chose, GoPro a mis en place un accordavec Jabil, qui fournit aux constructeurs de toutes sortes des solutions pour l’intégration d’électronique dans leurs produits et la gestion de la chaîne d’assemblage. L’objectif ici est de pousser les technologies de GoPro chez les fabricants qui voudraient en tirer profit. Les modules de capteurs GoPro pourrait donc, à terme, se retrouver dans des appareils de tierce partie.
« Imaginez un monde où les conférences vidéo, la robotique, et même les voitures autonomes intégreraient les lentilles et les composants GoPro », s’emballe Sandor Barna, le directeur des technologies de l’entreprise. Avec cet accord, cela devient possible, mais il ne sera pas question de créer des caméras sportives concurrentes. GoPro et Jabil sont des partenaires de longue date, ils travaillent ensemble depuis la gamme HERO4.
L’idée, en tout cas, est bonne. Sera-t-elle suffisante pour sortir GoPro de l’ornière ? De plus, n’y a-t-il pas un risque de voir les actifs du constructeur, qui jusqu’à présent faisaient partie intégrante et unique de ses produits, se diluer chez d’autres ?